Tête au vent.
J'aime marcher seule. La tête au vent et sans but précis devrais-je ajouter. C'est en marchant que me viennent les idées les plus riches mais également les éclaircissements les plus précis sur les dédales de ma vie. C'est drôle, mais j'ai remarqué qu'assise les rouages se voilent. La marche oxygénant le cerveau, j'en conclus bien hâtivement que le fonctionnement cérébral atteint, à l'occasion d'une bonne marche, son paroxysme.(rires)
Tiens, avant-hier, je marchais le long de la ligne de tramway. J'avais décidé de m'arrêter une station avant mon terminus pour profiter d'un temps avec moi même entre les contraintes bureaucratiques que je venais de quitter et les petites servitudes ménagères qui m'attendaient. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid, et autour de moi juste le doux brouhaha de la ruche qui reprenait vie aprés deux mois de ralentissement.
Avant-hier, en marchant la tête au vent, j'ai pris une décision qui changera peut être ma vie.