Ce soir
Ce soir je suis là...Et je vous raconterai.
Edit du lendemain
J'ai toujours aimé l'histoire de cette femme poignante, entière, éprise d'absolu...Et il y a le texte superbe, les alexandrins qui coulent, l'exaltation des sentiments.
Un hall de gare, ou peut être même de parking désaffecté: noir. Des chaises alignées. Voilà pour le décor. Et là, je l'avoue, rien dans cette épure neutre qui ne soit en mesure de satisfaire mon besoin d'évasion, mon goût pour le rêve, rien qui ne me parle de Troie ou de la lointaine Epire. Et oui, je suis vieux jeu, il me les faut en âme mes personnages mais il me les faut en chair également, en chair palpable, il me faut les imaginer en leurs palais de marbre...lol
Heureusement, nous avons eu la chance d'avoir en Christophe Grégoire un Pyrrhus remarquable et les scènes avec Hermione et Andromaque étaient d'une rare intensité....mais je dois bien l'avouer je me suis quelque peu assoupie en deuxième partie: la fatigue mais aussi une sorte d'essoufflement général de la pièce.
Au final, un très bon moment et une pointe de regret de n'avoir été tout du long portée par l'émotion.