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La valse des petits riens
27 octobre 2007

Matin cotonneux

DSCN1765

Les montagnes ne veulent pas sortir de la brume. De cet horizon condamné naît le besoin de se replier, de s'isoler, de laisser les contingences de la vie déborder. La chaleur d'un lait chocolaté qui inonde le corps. La douceur d'une couverture de flanelle sous laquelle on peut se recroqueviller et trembler du plaisir simple d'être.

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Commentaires
T
en te lisant , je retournerai bien sous ma couette....mais quand je regarde par ma fenétre , le soleil me fait un clin d'oeil ....lol...alors ??? Je le laisse entrer dans maison ....
C
Le plaisir de se blottir sous les mots...
V
Le plaisir simple d'être!<br /> Voilà!<br /> Merci de mettre des mots sur une sensation que je cherche à décrire souvent, sans y arriver.<br /> Bises
P
Ravissant mystère de la plaine et des montagnes embrumées. Chaleur des toits en tuiles rouges frissonnantes. Le chocolat chaud: lait, vanille, sucre, fèves de cacao, moustaches en chocolat, bonheur des enfants, tiédeur de la cuisine, les bougies de noël, l'heure d'hiver et les radiateurs sur 4, dans les salons. Et les salons où il fait clair et agréable à rêver, à demeurer, à lire.<br /> <br /> Bisoux, Kloelle, et bon week-end réparateur !
P
Et pendant ce temps, la rosée perle aux moustaches des marmottes, parce qu'il est encore temps de profiter des dernières fleurs avant de passer à l'heure d'hiver.
La valse des petits riens
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