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La valse des petits riens
25 février 2008

Promenade

On "a promené", main dans la main. Il y avait quelques trouées de soleil et nous n'étions pas pressés. Il a voulu prendre le chemin des arbres, celui qui passe devant l'école fermée, il a regardé la grande cour vide d'enfants et m'a montré ses petits coins préférés. Je crois qu'il n'aime pas l'école, il ne me parle que de ses jeux de cour. Quand il a traversé, l'air de rien, pour passer devant la boulangerie, j'ai ri. Nous nous sommes arrêtés, et il a choisi la brioche que nous nous accordions à trouver la plus grosse. C'est à ce moment là qu'il a pris son petit sourire incliné, celui qui dit sans le dire "on est bien".

C'est vrai, mon petit d'homme, nous étions bien.

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Commentaires
T
Mmmmmmmmh.... ;-)
K
Voui......
T
Encore un petit bonheur... dit tout en tendresse et en sensibilité... j'adore...<br /> La brioche...elle avait du sucre dessus?
G
Votre texte est touchant ; belle complicité où l'on sent que l'adulte n'a rien perdu de l'enfant qu'il était...
C
:) mon dernier brigand est identique.
La valse des petits riens
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