27 août 2008
Mes mots
Ils se bousculent et se pressent, comme un essaim de chalands attroupés devant les portes d'un grand magasin un jour de soldes, prêts à bondir et puis...La porte s'ouvre et ils reculent. Souvent pourtant, je pense, j'imagine, j'écris dans ma tête: une idée pour les défis du samedi, quelques formules pour vous parler enfin des livres que j'ai aimé, des coulées d'émotions par ci ou par là. Je sens bien qu'ils refusent maintenant d'agir dans l'urgence comme ils l'ont si souvent fait... Voilà qu'ils s'embourgeoisent, qu'ils veulent du temps, de l'attention, du confort pour prendre leur aise, des coins douillets pour ronronner.
Las, du temps, je n'en ai pas.
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